Alors que la Commission européenne envisage une interdiction des appareils de chauffage au bois jugés trop polluants d’ici 2027, une enquête récente révèle une confusion importante parmi les Français. Le sondage HASE, fabricant de poêles à bois depuis plus de 45 ans, a porté sur 2 632 personnes concernant cette éventuelle réglementation et met en lumière un attachement fort au chauffage au bois et un besoin criant de clarification.

Chauffage au bois : Une information floue et une perception erronée
D’après l’étude réalisée pour HASE, plus de 51 % des Français croient à tort que tous les poêles et chaudières à bois seront interdits en 2027.
En réalité, seules les installations les plus polluantes seraient concernées. Pourtant, seuls 10 % des sondés ont su donner la bonne réponse.
« La perspective d’une réglementation européenne reste floue pour une large part de la population, et nécessite clairement une meilleure communication. » (Extrait de l’étude HASE)
L’information circule mal : 37 % des Français déclarent avoir entendu parler de cette réglementation, mais 32 % n’en ont jamais eu écho. Cette incertitude révèle un besoin crucial d’explications sur les dispositifs concernés et les alternatives possibles.
Interdiction des poêles à bois polluants : un débat qui divise l’opinion publique
L’enquête met en évidence une forte polarisation de l’opinion. Tandis que 37 % des Français jugent cette mesure justifiée pour des raisons environnementales et de santé publique, 38 % s’y opposent fermement.
Parmi les utilisateurs de chauffage au bois, l’opposition grimpe à 53 %, bien que 45 % reconnaissent l’utilité de cette mesure. Du côté des non-utilisateurs, 46 % n’ont pas d’avis arrêté, preuve que le sujet reste encore largement méconnu.
« Ce sujet suscite autant de soutien que de scepticisme parmi la population et démontre une nouvelle fois un besoin de clarifications et d’informations. » (Extrait de l’étude HASE)
Un fort attachement au chauffage au bois
Malgré les incertitudes et une possible interdiction des équipements les plus polluants, 44 % des Français (utilisateurs ou non) refusent catégoriquement l’idée d’abandonner le chauffage au bois.
Toutefois, une majorité (75 %) se dit prête à opter pour des systèmes plus performants et moins polluants si cela devenait nécessaire.

Achat d’un poêle performant : un coût financier préoccupant
L’adoption de nouveaux équipements représente un défi financier majeur.
Selon l’enquête :
- Seuls 23 % des Français estiment avoir le budget pour investir dans un mode de chauffage plus moderne.
- 31 % affirment ne pas pouvoir supporter cette dépense.
- 29 % sont incertains, et 17 % conditionnent leur décision à l’existence d’aides financières.
La transition énergétique ne pourra donc se faire sans un soutien financier significatif.
« L’investissement dans un chauffage plus propre représente un obstacle financier majeur pour une grande partie des Français. Sans aides, la transition sera difficilement envisageable. » (Extrait de l’étude HASE)
Un besoin urgent d’accompagnement
L’étude met en lumière une attente quasi unanime vis-à-vis des pouvoirs publics : 91 % des Français estiment que des aides doivent être mises en place pour accompagner cette transition.
« La mise en place de dispositifs de soutien pourrait largement et rapidement faciliter l’acceptation et la réussite de la transition énergétique. » (Olivier Schnell, Directeur Général France HASE)
Quelles sont les nouvelles normes pour les poêles à bois ?
La Commission européenne travaille actuellement sur de nouvelles normes et un projet de loi visant à encadrer la commercialisation des poêles à bois notamment, avec pour objectif de limiter leur impact environnemental et la pollution atmosphérique. Mais cette volonté de préserver la qualité de l’air en limitant les émissions de substances nocives n’implique pas pour autant une interdiction des poêles à bois.
Parmi les principales mesures envisagées :
Des normes d’émissions plus exigeantes : les appareils devront respecter des seuils d’émission de polluants plus stricts, notamment concernant les particules fines et le monoxyde de carbone.
Obligation de systèmes de régulation automatique : les poêles devront être équipés de mécanismes permettant d’optimiser la combustion et de réduire les émissions polluantes.
Rendement énergétique minimal : les équipements devront atteindre un certain niveau d’efficacité pour garantir une consommation réduite de combustible.
Ces nouvelles normes et exigences soulèvent des inquiétudes quant à leur impact financier et technique, mais la Fédération des installateurs de poêles et cheminées (FIPC) tient à rassurer les consommateurs en affirmant notamment que le chauffage au bois ne sera pas interdit en 2027.
Dans les faits, la révision en cours des normes européennes tend à améliorer les performances environnementales des appareils, mais sans pour autant bannir cette source d’énergie, contrairement aux idées reçues et à une communication quelquefois trop succincte.
Ce renforcement des normes constitue donc une avancée majeure pour l’ensemble du marché, offrant une véritable opportunité d’amélioration continue des appareils. En imposant des exigences plus élevées, il incite tous les fabricants à innover et à élever leurs standards de qualité, contribuant ainsi à tirer l’ensemble du secteur vers le haut.
Il est donc plus que jamais essentiel pour les propriétaires et futurs acquéreurs de poêles à bois de privilégier des équipements de qualité, conformes aux normes les plus récentes et de remplacer les appareils polluants, comme les anciennes cheminées à foyer ouvert, par exemple.

HASE : une solution déjà disponible avec la technologie iQ

HASE, conscient des enjeux environnementaux et réglementaires, travaille depuis plusieurs années sur l’amélioration des performances de ses poêles à bois. Grâce à sa technologie iQ, HASE propose déjà une solution innovante qui réduit considérablement les émissions polluantes tout en améliorant le rendement énergétique.
Les poêles équipés de la technologie iQ intègrent un système intelligent de régulation automatique de la combustion, qui optimise la quantité d’air injectée et garantit une combustion plus propre. Ce dispositif permet non seulement de respecter les futures normes européennes, mais aussi d’assurer une consommation de bois plus efficace et durable.
« Avec la technologie iQ, nous démontrons qu’il est possible d’allier performance et respect de l’environnement sans renoncer au confort du chauffage au bois. » (Olivier Schnell, Directeur Général France HASE)
Grâce à cette innovation, HASE anticipe les évolutions du marché et accompagne les Français vers une transition énergétique responsable.
Vers une transition énergétique réussie ?
Si cette réglementation est un enjeu environnemental incontournable, les objectifs de cette dernière ne pourront être atteints sans une communication claire et des aides adaptées. Le défi pour les prochaines années sera donc d’accompagner les Français vers un chauffage au bois durable et respectueux de l’environnement, tout en veillant à ne pas les pénaliser financièrement.