Pour poursuivre la série de portraits consacrés aux collaborateurs HASE France, Emmanuel s’est prêté au jeu de l’interview et nous fait part des différentes implications de son travail chez HASE, de son engagement.
Pourriez-vous tout d’abord nous en dire plus sur vous ?
Emmanuel, 46 ans au dernier comptage, fanatique de bicyclette sous toutes ses formes. Professionnellement, j’ai passé 20 ans à dessiner des machines d’assemblage avant de souhaiter m’orienter vers une autre fonction.
Pourquoi et quand avez-vous rejoint HASE France ?
J’ai rejoint HASE en 2019, après avoir eu l’impression d’avoir fait le tour de mon précédent poste de dessinateur industriel.
Je souhaitais un emploi plus varié qui me sorte de mon bocal, avec une dimension de travail en « direct » avec les différentes professions entourant un métier technique.
Je souhaitais également me sentir libéré de ma hiérarchie pour pouvoir définir de quelle façon exercer mon métier.
Aujourd’hui, quel est votre poste et en quoi celui-ci consiste ? Sur le papier, mais également au travers de votre vision du métier ?
Mon poste de technicien consiste à aider nos partenaires, revendeurs de la marque HASE et à travers eux les clients finaux, pour la pose, le montage, le service après vente de nos appareils à bois et à granulés.
Ma vision du métier est de donner toutes les informations dont je dispose, afin que les partenaires puissent effectuer les choix les plus judicieux pour eux-mêmes et leurs clients.
J’ai la chance d’être en rapport constant avec deux magasins HASE Feuerhaus situés à proximité du siège de HASE France, ceci me permet d’être mieux à même de comprendre quelles sont les attentes des partenaires, des techniciens et des clients.
J’intègre beaucoup ces éléments dans les formations que je dispense aux partenaires, formations que je considère comme un échange de bonnes pratiques, et non comme l’imposition d’une feuille de route .
On pourrait résumer mon métier à la transmission d’informations techniques, en essayant de faire en sorte qu’elles soient comprises de tous, du fabricant jusqu’au client final.
De quelle manière interagissez-vous et quels sont vos rapports avec les partenaires et revendeurs ? Avec les autres membres de l’équipe ?
Le téléphone et l’email sont mes outils de travail du quotidien.
La vidéo, que ce soit en direct ou en différé, prend de plus en plus de place pour expliquer ou se faire expliquer des points techniques précis de façon plus fluide.
La communication avec les collègues de travail est quotidienne, l’esprit d’équipe est très présent.
Chacun possède ses prérogatives et a la main sur les décisions qui impactent son métier.
Qu’est ce qui selon vous différencie les poêles HASE du reste du marché ?
Les poêles sont fabriqués à Trèves, en Allemagne, à une faible distance de nos locaux, par des personnes passionnées, que je connais pour une grande partie d’entre eux.
J’aime beaucoup le fait que l’usine fabrique tout ce dont elle a besoin, céramiques, plaques thermiques, le corps du poêle dans sa totalité, ce qui fait qu’elle n’est pas tributaire d’autres entreprises dans ses choix.
Le fait que les pièces de rechange soient disponibles pendant un grand nombre d’années est aussi pour moi un argument imparable. J’ai plutôt pour habitude d’acheter des objets de qualité qui soient réparables et pour lesquels les pièces détachées existent.
Qu’est ce qui, selon vous, symbolise le plus l’esprit et l’exigence HASE ?
Je trouve que la conception des appareils évolue nettement à chaque nouveau poêle, et que les bonnes solutions de fabrication et de montage sont conservées et améliorées au fil du temps, tandis que l’on n’hésite pas à supprimer les solutions qui ne donnent pas entière satisfaction.
D’extérieur, le modèle de poêle LIMA d’il y a 15 ans garde un grand air de famille avec un LIMA actuel, mais n’a plus rien à voir lorsqu’on effectue le montage, nettement plus simple.
Est ce qu’il y a une anecdote qui vous revient ? Un évènement marquant depuis votre entrée chez HASE ? Une chose qui vous vient à l’esprit ?
Ma première journée d’accueil m’a marqué, j’avais déjà un téléphone, un ordinateur et un bureau prêts à l’emploi, mes dates de formation étaient posées et mon planning des 3 premiers mois déjà imprimé.
Je n’avais jamais été accueilli de cette façon dans aucune de mes autres missions, et j’ai eu tout le temps dont j’avais besoin pour me former à ce nouveau métier.
Concernant la fabrication des poêles et en particulier la manufacture, est-ce que vous vous y rendez souvent ?
Je m’y rends entre une et deux fois par an, assez souvent pour conserver les liens tissés avec mes collègues allemands.
Quel est le modèle de poêle que vous préférez ?
La nouvelle version du poêle COMO, plus élancée et un peu plus moderne que son prédécesseur, qui est pile à l’intersection entre mon amour des objets anciens et robustes et un style modernisé.
Il ne lui manque que l’iQ (technologie qui permet de réguler les différents flux d’air dans le poêle), pour que les cinq membres de la famille n’aient plus à se préoccuper d’un quelconque réglage lors de l’utilisation.
Et si vous deviez décrire HASE en un seul mot ?
Confiance !