Suite à une étude menée pour HASE France auprès de 2 101 Français équipés de systèmes de chauffage au bois, il apparaît des lacunes importantes quant à la maîtrise du feu, de l’allumage à l’entretien, tout en mettant en avant le besoin d’assistance technologique pour optimiser l’usage des poêles.
Tour des différentes questions soulevées, des idées reçues et des bonne pratiques.
La maîtrise du feu : des lacunes révélatrices
Malgré la popularité du chauffage au bois, la majorité des Français peine à bien gérer leur feu. Environ 51 % d’entre eux déclarent ne pas savoir allumer un feu, un chiffre qui varie selon le type d’appareil. Les possesseurs de cheminées à foyer ouvert et de poêles à bois sont parmi les moins compétents, avec respectivement 59 % et 57 % de méconnaissance. À l’inverse, les propriétaires de chauffage au bois ou à granulés se distinguent, seuls 41 % et 44 % indiquent rencontrer des difficultés.
L’un des constats les plus frappants est la faible adoption de la méthode d’allumage « inversé », pourtant reconnue pour son efficacité et son faible impact environnemental. Seulement 22 % des Français connaissent et appliquent cette technique, qui consiste à placer les grosses bûches en bas du foyer et à allumer le feu par le haut pour une combustion progressive et optimale.
Quelle-est selon vous la meilleure technique d’allumage ?
Technique d’allumage | Pourcentage de Français |
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Allumage « inversé » | 22 % |
Papier journal en bas | 46 % |
Allume-feu en bas | 32 % |
L’entretien du feu : un savoir-faire limité
Au-delà de l’allumage, l’entretien d’un feu demeure également un défi. Seuls 29 % des répondants savent qu’il est préférable de rajouter du bois lorsque seules des braises subsistent, évitant ainsi les flambées excessives et une consommation excessive de combustible.
Quand faut-il selon vous ajouter du bois ou des granulés pour entretenir un feu ?
Moment idéal pour ajouter du bois | Pourcentage de Français |
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Quand il reste des braises | 29 % |
Flammes hautes | 2 % |
Flammes basses | 27 % |
L’enquête souligne aussi que 39 % des participants savent qu’une seule couche de bois suffit pour un feu optimal, tandis que d’autres tendent à surcharger le foyer, ce qui peut nuire à la qualité de la combustion.
La gestion de la fumée et des combustibles : des idées reçues
Un feu bien maîtrisé doit émettre une fumée à peine visible. Pourtant, 83 % des Français ne le savent pas, beaucoup imaginant qu’une fumée blanche ou grise est normale. Cette méconnaissance est amplifiée par l’usage de combustibles inadéquats : 65 % utilisent du bois de palette, 59 % du carton et 87 % du papier journal, qui produisent des polluants et encrassent les poêles.
Selon vous, que peut-on brûler dans un poêle ?
Type de combustible | Pourcentage d’utilisateurs |
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Bois sec | 88 % |
Bois de palette | 65 % |
Carton | 59 % |
Papier journal | 87 % |
Un besoin d’assistance technologique
Face à ces lacunes, 86 % des répondants se montrent favorables à un système automatisé pour gérer l’efficacité du feu et indiquer le moment idéal pour ajouter du bois. En réponse à cette demande, Hase propose une solution innovante avec sa technologie iQ, qui optimise la gestion de l’air et affiche en temps réel la qualité de combustion via une application.
Cette étude révèle l’importance de l’accompagnement et de l’innovation pour aider les utilisateurs de poêles à bois à devenir de véritables « maîtres du feu », en alliant confort, économie d’énergie et respect de l’environnement.