L’utilisation de bois de récupération dans un poêle à bois peut sembler, à priori, être une technique économique et écologique. Toutefois, cette solution a des inconvénients majeurs, en matière de dangerosité et d’atteintes potentielles à votre santé. Dans cet article, on vous explique pourquoi il est préférable de recourir à du bois propre, sec et non traité.
Le bois de récupération : dangereux pour la santé et le poêle à bois
Tout d’abord, il est important de savoir que le bois de récupération peut contenir des produits chimiques nocifs pour votre santé, en particulier si l’absence de traçabilité vous empêche de connaître sa provenance. Lorsque du bois de récupération est brûlé, les produits chimiques qui se sont potentiellement accumulés au fil des ans, tels que les peintures, les solvants, les colles ou les autres composants, sont libérés dans l’air.
Par ailleurs, le bois de récupération peut contenir des clous, des vis, des agrafes et d’autres matériaux métalliques. Si ceux-ci ne sont pas correctement retirés avant la combustion, ils vont endommager votre poêle à bois. Plus précisément, les divers composants internes du poêle comme la grille de combustion ou les joints d’étanchéité. Cela risque de causer une diminution de l’efficacité du poêle à bois, voire dans le pire des cas, une défaillance complète de votre équipement de chauffage.
Un type de bois généralement interdit qui accroît le risque d’incendie
En outre, le bois de récupération est particulièrement imprévisible en termes de qualité et de production de chaleur. Les bois qui n’ont pas été bien séchés ou qui ont été fortement traités avec des produits chimiques ont tendance à causer une combustion incomplète ou instable. Qui plus est, cela peut provoquer peu à peu une accumulation de créosote dans les conduits de cheminée du poêle à bois. Or, il s’agit d’une substance inflammable problématique. Si elle n’est pas nettoyée régulièrement, le risque d’incendie s’amplifie !
Enfin, l’utilisation de bois de récupération peut violer les réglementations locales sur la qualité de l’air. C’est le cas en France où il est interdit d’utiliser du bois vert, du bois humide ou du bois traité. Ce type de restriction existe aussi dans de nombreuses autres régions du monde, pour assurer la sécurité des utilisateurs. Certes, certains sont parfois tentés de se dire « personne n’ira vérifier », comptant sur l’absence de contrôle. C’est oublier un peu vite à quel point les assurances peuvent être tatillonnes en cas de sinistre…
Acheter son bois de chauffe auprès d’un fournisseur fiable et honnête
En conclusion, il est indispensable d’utiliser du bois de chauffage propre, bien séché et non traité pour votre poêle à bois. Si jamais vous avez des doutes sur la qualité du bois, mieux vaut éviter de l’utiliser, et vous en procurer auprès d’un fournisseur de confiance et réputé, qui pourra vous apporter des garanties sur l’origine et la qualité du combustible. Ainsi, vous pouvez mieux préserver votre santé, et éviter d’endommager votre poêle à bois.