Un certain type de chauffage au bois domestique est actuellement un des principaux responsables d’émissions de polluants comme les particules fines lors des périodes hivernales, le gouvernement s’est d’ailleurs engagé mi-2021 à diminuer ces émissions de 50%. Les coupables ? Principalement les foyers ouverts comme les cheminées, dont la qualité de la combustion est loin d’être aussi contrôlée et optimale que dans des poêles à bois, et les anciens poêles à bois. Le renouvellement progressif du parc d’appareils de chauffage au bois par des modèles plus récents avec un meilleur rendement est un des leviers principaux pour diminuer l’impact du chauffage domestique au bois sur la qualité de l’air.
Le gouvernement a rappelé à l’occasion que trois variables sont essentielles pour limiter au maximum les émissions de particules fines avec une combustion de qualité :
- l’utilisation d’un bois de chauffage de qualité,
- la performance du poêle à bois en lui-même,
- et la façon d’utiliser son poêle durant les différentes phases de la combustion, car c’est pendant la phase d’allumage et lorsque le feu s’éteint, que la combustion est la moins propre.
Un bois de chauffage de bonne qualité
Un bois de chauffage de qualité est avant tout un bois bien sec, mais évidemment les différentes essences de bois ne se valent pas à séchage équivalent.
Le séchage du bois
Le séchage du bois de chauffage est essentiel pour une combustion complète du bois, et ainsi émettre le moins de particules fines possible. Un bois humide brûle mal, dégage moins de chaleur à cause de la vapeur d‘eau, et dégage plus de polluants à cause de cette combustion incomplète.
On peut estimer qu’un bois vert demande 2 à 3 ans de séchage pour atteindre les 20% d’humidité maximum dans le bois (seuil optimal recommandé). Lorsque vous achetez votre bois de chauffage, il est important de connaître sa durée de séchage, il nécessite souvent un an de séchage supplémentaire après l’achat pour être assez sec.
Comment reconnaître un bois suffisamment sec ? Sa couleur va tendre vers le gris, les bûches se fendillent sur les extrémités, et son écorce commence à se gondoler et se détacher. Dans ce cas, il est idéal pour une bonne flambée !
Les différentes essences de bois
Il existe trois types de bois de chauffage différents, les feuillus durs, les feuillus tendres (fruitiers par exemple), et les résineux. Les feuillus durs dégagent 25% de chaleur en plus à volume équivalent, mais sont surtout moins sensibles aux conditions d’utilisation (séchage et combustion). Opter pour un bois de chauffage de qualité contribue donc à préserver la qualité de l’air.
Un poêle à bois performant
L’indicateur de performance principal pour un appareil de chauffage au bois est le rendement. Pour donner une idée large des différentes performances, une cheminée ouverte traditionnelle a un rendement de 10 à 15%, un vieux poêle à bois un rendement de 40 à 50% (moins de 40% avant les années 2000), et un poêle à bois récent dépasse les 80%.
Bien entendu, le rendement de votre appareil va grandement impacter les émissions de particules fines, c’est même un euphémisme : entre un foyer ouvert d’avant 2002 et un poêle à bois moderne, la quantité d’émissions de particules fines est divisée par 30 (de 100 kg/an à 3 kg/an…)
La conception du poêle, le soin apporté à sa fabrication, sa pose dans les règles de l’art ainsi qu’un entretien régulier déterminent la performance d’un poêle. Chez HASE, nos ingénieurs conçoivent nos poêles et innovent en matière de technique de combustion depuis plus de 40 ans, permettant aux poêles HASE de proposer la flamme la plus propre du marché.
Une combustion du bois optimale
Pour obtenir une combustion optimale et des émissions les plus faibles possibles, la gestion de l’air durant les trois différentes phases de la combustion doit être gérée de manières spécifiques, avec des réglages adaptés des différentes arrivées d’air.
Gestion de l’air durant la phase d’allumage :
C’est la phase la plus importante, 80 % des émissions de particules fines ont lieu durant les quelques minutes de cette phase et lors des rajouts de bûches. Les arrivées d’air primaire (fonction de starter) et secondaire (au niveau de la vitre, utilisé pendant la combustion et en complément de l’arrivée d’air primaire) doivent être ouverts simultanéments, pour une alimentation maximale du poêle en air et ainsi permettre une montée en température du foyer la plus rapide possible.
La phase de combustion :
Quand les flammes sont bien développées, on réduit le débit d’air primaire pour stabiliser la flambée et que les bûches se consument à une allure plus modérée. La température du foyer doit rester élevée afin de permettre une combustion respectueuse de l’environnement et conserver un rendement maximal. Cette température est ajustée en fonction de la quantité de bois restante à l’aide du clapet d’air secondaire, et de l’arrivée d’air tertiaire (si présente).
En résumé, l’achat d’un poêle HASE vous permet de bénéficier d’une solution de chauffage écologique et élégante, si vous l’utilisez dans les règles de l’art. Vous avez envie de bénéficier d’une flamme la plus propre possible sans avoir à gérer les différents réglages lors de votre flambée ? Nous avons développé pour vous la technologie iQ, le Feu Intelligent !