L’entretien du poêle est garant de sa longévité, de ses performances et de votre sécurité. Des gestes simples mais réguliers suffisent pour optimiser le bon fonctionnement et prolonger la durée de vie de votre système de chauffage.
Ramoner le poêle au moins une fois par an
Le ramonage n’est pas seulement une question d’entretien du poêle. C’est aussi un enjeu de sécurité des occupants du logement.
Mal entretenu, le poêle accumule les déchets de la combustion dans le conduit de cheminée. Ils sont à l’origine d’intoxications au monoxyde de carbone en altérant la bonne alimentation en air de votre poêle, ou de départs d’incendies.
Le bistre en particulier obstrue le conduit et les parois du poêle. Ce phénomène est accentué quand le bois brûlé est vert ou que les granulés sont de mauvaise qualité. Il est donc obligatoire de ramoner le poêle au moins une fois par an.
Point important : c’est le règlement sanitaire départemental qui fixe les règles de la fréquence de ramonages obligatoire, et il est souvent de deux fois par an !
Seul un professionnel est habilité à fournir une attestation ou une facture en guise de preuve.
Bon à savoir : les bûches de ramonage ne sont pas efficaces, elles ne peuvent pas se substituer à un ramonage mécanique.
Notre astuce : un ramonage à mi-parcours de la saison de chauffe est recommandé pour maintenir un bon rendement tout en réduisant sa consommation de bois. Selon l’Ademe, un millimètre de suie dans le conduit augmente de 10% la consommation de bois.
Vider le bac à cendres régulièrement
Pour optimiser les performances du poêle, il faut veiller à vider le bac à cendres au moins une fois par semaine. C’est aussi l’occasion de nettoyer les parois intérieures et extérieures du poêle.
Notre astuce : un aspirateur à cendres et un pinceau à radiateur dont le manche est très long pour accéder aux parties hautes facilitent cette opération. Profitez-en pour jeter un œil sur l’état des joints.
Nettoyer la vitre du poêle
La vitre du poêle est à nettoyer également, ne serait-ce que pour profiter de la vue des flammes ! Pour cela, une simple feuille de papier journal et de la cendre humide suffisent pour un résultat parfait. En cas de taches résistantes, utiliser un chiffon et du vinaigre blanc pour les éliminer.
Attention, un verre asphyxié révèle un allumage incorrect, un mauvais tirage ou un combustible humide, ou une mauvaise utilisation des arrivées d’air frais. Il y a lieu de faire appel à son installateur ou à l’entreprise chargée d’assurer son entretien.
Bien choisir son combustible
La qualité du combustible joue un rôle important, il évite de détériorer précocement le poêle. Le bois vert dans un poêle à bûches par exemple est à proscrire tout autant que le bois flotté, les déchets, le bois traité ou mélaminé, ou encore les bûches artificielles. Un séchage de douze mois minimum est indispensable pour éviter d’endommager l’appareil. Attention : les bois traités vous exposent à des gaz nocifs.
Notre astuce : les bûches fendues sèchent plus vite et se consument mieux.
Prévoir un nettoyage de printemps
Après la saison de chauffe, il est recommandé de nettoyer le poêle de manière à prolonger sa durée de vie. Nettoyez l’extérieur pour éliminer les traces de suie et de poussière à l’aide votre aspirateur et de votre pinceau à radiateur. Il est important de ne pas utiliser d’eau, seul un microfibre légèrement humide pourra être utilisé sur les surfaces en acier. Sur les surfaces en céramique, un nettoyant à vitre peut être utilisé à l’aide d’un chiffon imprégné.