Un poêle à bois ou à pellets c’est un mode de chauffage écologique – et éligible à ce titre aux aides de l’État. Mais il en existe une multitude ! Matériaux, caractéristiques, combustible : chaque poêle possède ses atouts en termes de confort et de prix. Tour d’horizon.
Quel matériau pour votre poêle ?
On trouve sur le marché trois types de poêles :
- Le poêle en fonte ou en acier : il est apprécié pour sa montée très rapide en température. Ce type de poêle est idéal pour chauffer une petite surface. Pour un plus grand volume, il sera plutôt utilisé en chauffage d’appoint. Les poêles en fonte sont adaptés à tous les budgets.
- Le poêle à inertie : il est fabriqué à partir de matériaux très lourds telle que la pierre ollaire par exemple. Il convient aux climats très rudes en hiver. En plus de son excellent rendement, le poêle à inertie est très esthétique !
- Le poêle de masse : il possède ce qu’on appelle un cœur en stéatite ou en pierre qui emmagasine la chaleur. Elle est diffusée petit à petit alors même que l’appareil est éteint. Le poêle de masse offre ainsi un grand confort, et ce d’autant plus que la température est réglable.
Un poêle à bois avec un foyer en acier peut néanmoins se parer de céramique pour un rendu esthétique du meilleur effet dans votre intérieur.
A quel combustible carbure votre poêle ?
Il existe 2 grandes familles de poêles :
- Le poêle à bûches ;
- Le poêle à granulés ;
Le rendement d’un poêle à bûches peut atteindre 85%, mais celui du poêle à granulés ou du poêle à plaquettes est légèrement supérieur (90%). L’avantage du poêle à bûches : il ne nécessite pas d’alimentation électrique, alors que le poêle à granulés en est tributaire. De ce fait, il ne tombe jamais en panne !
Le poêle à granulés affiche une plus grande autonomie, puisque son réservoir permet de chauffer entre 12 et 24 heures. De plus, il peut être pilotable à distance depuis son smartphone, sa tablette ou son ordinateur.
Il est ainsi possible de le rallumer une à deux heures avant de rentrer de son travail pour retrouver un intérieur à bonne température. L’avantage du poêle à granulés, c’est aussi qu’il permet des possibilités d’implantation dans la maison plus importantes. Les modèles étanches ne nécessitent pas d’être placés contre un conduit de cheminée mais peuvent être installés en façade par exemple.
Sur quels critères choisir son poêle ?
Le type de combustible est un critère déterminant selon la capacité de stockage. Les stères de bois requièrent un plus grand espace de stockage que les granulés par exemple.
Si le poêle a pour objectif de constituer la source principale de chaleur, mieux vaut choisir un poêle de masse ou un poêle à accumulation. Il restituera la chaleur emmagasinée jusqu’à 24 heures après avoir fonctionné à plein régime. Il est conseillé de le placer au centre du logement ou près d’une cage d’escalier pour chauffer un étage.
Si le poêle est destiné à fournir une solution de chauffage d’appoint en complément de votre système de chauffage principal déjà existant, un poêle acier ou fonte sera le plus adapté avec sa vitesse de chauffe, et ses possibilités esthétiques plus variées que les poêles de masse.
Si l’on préfère un chauffage plus autonome, on privilégiera le poêle à granulés. Il est alimenté automatiquement grâce à un grand réservoir à pellets et les déchets sont modiques. Ce n’est pas le cas du poêle à bois : il faut le recharger manuellement beaucoup plus fréquemment. Le poêle à granulés permet aussi de programmer la température et les plages horaires de chauffe.
Le dimensionnement du poêle est un critère important, surtout lorsqu’il doit chauffer un logement entier. Pour un logement de 100 m2, il faudra au minimum 8kW et un bon rendement. Pour un chauffage d’appoint, la montée en température doit être rapide. La puissance minimum conseillée est de 3.5 kW dans une pièce jusqu’à 35 m2. Plus le rendement est élevé, moins le poêle consomme de combustible.
Dernier critère : le type de diffusion. Les poêles canalisables permettent de souffler de l’air chaud dans toutes les pièces de la maison grâce à un système de conduits.